– ne communiquez pas votre stress à votre enfant !
L’enfant vous ressent, il vous connaît ! N’oubliez pas qu’il a passé 9 mois dans votre ventre, et qu’il connaît même le rythme des battements de votre cœur, votre façon de respirer ou de digérer. Il sait quand vous êtes triste, gaie, en colère ou angoissée. Il y a un lien de sang entre vous, et l’enfant comprend plein de choses, même sans mot ou geste !
Si l’angoisse est trop forte, faites intervenir votre conjoint ! Lui pourra mieux gérer la situation, et c’est son rôle de séparer l’enfant de sa mère.
– Attention à la façon dont vous parlez !
Ce n’est pas parce que votre enfant n’a que 2 mois, qu’il faut s’imaginer qu’il ne comprend rien.
Evitez alors de lui dire que Maman va être triste sans lui, qu’il va lui manquer, et qu’elle espère que tout se passera bien pour lui … Votre enfant comprendra votre émotion, et ça ne sera pas pour le rassurer, bien au contraire.
Dites-lui plutôt que Maman va reprendre le travail, et qu’elle est super contente, et qu’elle a trouvé une super Nounou pour lui ! Là, il sentira la joie, et sera rassuré de savoir que si tout va bien pour Maman, il n’y a aucune crainte à avoir pour lui-même !
– Ne soyez pas inquiète !
Pour obtenir un agrément, il faut remplir un dossier, faire visiter son logement à une puéricultrice et passez un entretien durant plusieurs heures pour vérifier que l’on est apte pour ce travail, il faut parfois faire des travaux dans la maison pour la mettre aux normes de sécurité exigées, attendre 3 mois pour obtenir l’accord de la puéricultrice, du médecin de la PMI et du Conseil Général pour enfin être agréée, et 9 mois pour suivre sa première formation.
Il faut être motivé pour être assistante maternelle, il se passe au minimum 1 an entre la demande et le début de son activité. Et bien souvent, au début, on ne peut accueillir qu’un enfant, rarement deux. Et question salaire, ce n’est alors pas très florissant !
Autant vous dire que si l’assistante maternelle n’aime pas ce métier, elle ne s’engagera pas dans cette voie !
Il est fini le temps où on postait sa candidature et où on pouvait commencer à travailler au bout de 3 mois. Maintenant, assistante maternelle, c’est une vocation et elles sont de plus en plus encadrées !
Il n’y a aucune raison d’avoir peur.
– Faites confiance à votre assistante maternelle !
L’assistante maternelle n’est pas votre concurrente, elle ne va pas vous prendre votre enfant, et l’enfant, dans n’importe quelle circonstance, a toujours plus d’attachement avec ses Parents qu’avec l’assistante maternelle.
C’est une professionnelle de la petite enfance qui est payée pour accueillir votre enfant dans les meilleures conditions. C’est tout ce qu’il faut avoir à l’esprit.
Votre assistante maternelle n’est pas votre copine, ni un membre de votre famille, c’est votre employée ! Elle n’a aucun intérêt à vouloir s’accaparer votre enfant ou vous jugez en tant que parents ! Son principal objectif, c’est le bien-être des enfants accueillis. Et elle a été formée pour s’en occuper au mieux !
Elle fait des activités manuelles avec votre enfant, et vous jamais ? Elle le sort plus que vous ? Dites-vous que s’occuper de votre enfant, c’est son travail, et qu’il est normal qu’elle n’axe sa journée qu’autour de lui ! Elle est payée pour ça !
– Laissez-la adapter votre enfant seule !
En effet, parfois, certains parents préfèrent rester à côté de leur enfant les premiers jours d’adaptation.
Pour que votre enfant s’adapte correctement, il faut qu’il se concentre à 100% sur son nouvel environnement sans perception extérieure. Donc sans vous. Comment voulez-vous que votre bébé s’adapte à l’odeur de l’assistant(e) maternel(le), de sa maison, si votre odeur est encore à côté. Quand on est petit et qu’on est avec maman, le reste ne nous intéresse pas. C’est maman d’abord et le reste ensuite.
Par contre, rien ne vous empêche de discuter avec l’assistante maternelle le temps que le petit prenne ses aises, et lorsque ça se passe bien, généralement au bout d’un quart d’heure, s’éclipser discrètement. Ce n’est pas prendre votre enfant en traitre, ou le traumatiser par la suite, mais lui apprendre que même si vous n’êtes plus là, ça se passe bien quand même. Et puis au début, ce n’est pas longtemps du tout. Y’a pas de raisons de s’en faire. Nous allons détailler une adaptation type chez l’assistante maternelle un peu plus bas dans cette page.
Et puis votre enfant connaît déjà l’assistante maternelle, il l’a déjà vu pendant l’entretien, pendant la signature du contrat et peut-être encore à d’autres occasions.
N’oubliez pas que votre assistante maternelle sait ce qu’elle fait, faites-lui confiance !
– Amenez l’enfant quand il est bien réveillé !
Adapter un enfant pendant son temps de sieste, ce n’est pas ce qu’on appelle des conditions idéales pour qu’il se sente bien ! Il risque d’être grognon, et encore plus stressé que d’habitude, car fatigué, il sera d’avantage sur la défensive ! Et c’est tout le contraire de ce qu’on demande, bien entendu.
Le mieux, c’est de faire l’adaptation le matin, sur son temps d’éveil, quand il est bien en forme.
Plus vous serez anxieuse, et moins l’enfant s’adaptera ! Il faut vraiment se persuader qu’il n’y a aucune raison que ça se passe mal, et que même s’il arrive un souci, on est assez professionnelle pour savoir réagir comme il faut, donc ZEN !!